LUC DUPUIS
Organiste et compositeur
Ce qu'en dit la presse
Je ne peux que recommander cette nouvelle édition des symphonies pour orgue de Widor. Dupuis apporte à l’interprète une clarté et une reconstitution du style authentique de Widor qui ont peut-être fait défaut dans certaines éditions antérieures qui cherchaient simplement à réimprimer du matériel préexistant souvent inexact sans faire le pas courageux d’une révision constructive et délibérée.
Kurt Ison in The Sydney Organ Journal (traduit de l’anglais)
Les modifications que Dupuis a apportées au texte musical transmis s’expliquent par un discernement très bien fondé du point de vue de la technique de composition, mais se traduisent en outre surtout par la révision de l’image musicale en partie désastreuse des premières éditions, que Dupuis a transposée dans un format horizontal bien lisible. […] Leur grand atout réside dans la facilité de lecture et de tournes de pages et, par conséquent, dans le maniement pratique des volumes, qui est dû à la remarquable expérience de l’éditeur.
Univ.-Prof. Dr. Birger Petersen in Forum Kirchenmusik (traduit de l’allemand)
Les éditions sont bien présentées sur un papier de bonne qualité, avec des polices de caractères claires et faciles à lire, et les indications de registration sont tout aussi claires. Les notes de ces éditions sont informatives et utiles, et lorsque des changements ont été apportés, c'est pour de bonnes raisons. […] L'édition respecte clairement l'enseignement de Widor en matière de phrasé et de legato, un style que le compositeur a appris de son professeur Jacques-Nicolas Lemmens. […]
Il s'agit d'une édition impressionnante et bien documentée, conçue pour l'interprète et qui devrait être sérieusement envisagée par ceux qui souhaitent jouer le compositeur.
Malcolm Archer in Organists' Review (traduit de l’anglais)
L'édition revue et corrigée des derniers concertos de G.F. Haendel par Luc Dupuis est un arrangement élégant de ces œuvres de chambre pour orgue seul. […] La gravure est agréable à lire et la partition en spirale permet de tourner les pages facilement et peu souvent. Cette édition insufflera une nouvelle vie à ce répertoire en élargissant considérablement sa polyvalence.
Jordan Prescott in
The American Organist
(Traduit de l’anglais)
Le plus grand mérite de l’édition de Dupuis est la qualité du matériel nouvellement ajouté, qui dans les derniers concertos équivaut à une série de compositions originales dans le style de Haendel (plus largement dans l’op. 7, no. 3 avec sa rubrique Adagio e fuga ad libitum). Les mouvements nouvellement composés sont d’un style idiomatique et musicalement intéressants, probablement le résultat de la longue expérience de l’éditeur en tant que professeur d’harmonie et de contrepoint.
Aaron JAMES in
Journal of the Royal Canadian College of Organists
(Traduit de l'anglais.)
Ce qui est le plus utile, c'est que Dupuis a écrit les sections ad libitum dans leur intégralité et dans le style händélien correct et, allant plus loin, il a composé des mouvements lents entiers où l'organiste était censé improviser sur les jeux de fond. [...] Il s'agit d'une édition utile et bienvenue.
Pastor de Lasala in
The Sydney Organ Journal
(Traduit de l'anglais)
[...] Les harmonies riches et lumineuses et l’exploration de gammes non traditionnelles sont les caractéristiques principales de l’œuvre de Dupuis, qui s’est forgé une voie unique. Il convient de mentionner que les influences stylistiques de Marcel Dupré (1886-1971) et le style d’improvisation de Pierre Cochereau (1924-1984) sont également reconnaissables dans Dialogue.
Dupuis est un disciple avoué de l’école symphonique française. Les combinaisons de registration colorées de la Danse des étoiles, la profondeur expressive et émotionnelle de la Méditation sur le mystère de la création et la grandeur orchestrale de Forces et profondeurs astrales confirment cette idée. Les instructions presque codifiées pour l’utilisation des claviers, la mise en œuvre de la dynamique, les indications très spécifiques de la registration et les suggestions d’articulation à la française, détaillées comme il se doit, ajoutent encore à la crédibilité de cette affirmation.
Le Dialogue de Dupuis est un chef-d’œuvre novateur dans le monde de la musique d’orgue. Avec cette composition, il a repoussé les limites de ce qui est idiomatiquement possible avec l’orgue et ses capacités, emmenant l’interprète et l’auditeur dans un voyage stellaire captivant à travers l’espace, le cosmos et l’expérience humaine. Sa maîtrise et sa polyvalence dans l’écriture pour l’orgue sont impressionnantes, et sa capacité à évoquer des émotions profondes n’est rien moins que remarquable. Dialogue est un témoignage du pouvoir et de l’effet durables de l’orgue pour émouvoir et inspirer, même au XXIe siècle, où la pertinence de l’instrument est constamment remise en question.
Prof Theo van Wyk, Pretoria
in Journal of the Southern African
Church and Concert Organists Society
(Traduit de l’anglais)
[…] La structure est astucieuse : la suite peut être jouée à volonté par un ou deux orgues. Il y a simplement des passages marqués I et II pour l’orgue de tribune et l’orgue de chœur. Ils peuvent être ignorés ; il n’y a pas de passages qui nécessitent deux orgues (et donc deux exécutants) à la fois.
Sur le plan musical, on est immédiatement frappé par les parallèles intentionnels avec Messiaen. Chacun des sept mouvements porte un titre évocateur qui reflète les deux sens du mot « céleste » : le cosmos créé et le royaume éternel de Dieu. L’intention n’est pas tout à fait claire. Le titre évoque le mysticisme des Corps glorieux ou même le Quatuor pour la fin du temps, mais toute ressemblance s’arrête là. Le style de composition de Dupuis est très différent de celui de Messiaen, sans parler de sa spiritualité.
Ces pièces fonctionnent pour moi plutôt comme de courtes improvisations très intelligentes : une idée claire et forte est proposée et développée de manière appropriée, se terminant au bon moment et sans jamais insister sur un point. Elles vont d’assez faciles à très difficiles.
La pièce que j’ai choisi de présenter lors d’un récent récital de midi était « Rêve céleste » (oui, la pièce « assez facile »). Par moments, elle semble évoquer Le Banquet céleste. (J'ai choisi la registration de Messiaen pour les gouttes d'eau à la fin). De même, le premier mouvement, « Visions dans l’infini », utilise la technique de développement par réduction chère à Messiaen, sans parler de la juxtaposition thématique. Pourtant, la structure formelle, l’esthétique et le langage musical sont totalement différents, manquant apparemment (sauf analyse approfondie) des deçîtâlas indiens et des modes de transposition limitée.
Une suite intéressante, en somme : colorée, évocatrice, et surtout accessible, peut-être avec quelques mots d’explication.
Jonathan B. HALL, Fago, ChM
in The American Organist
(traduit de l’anglais)
Musique de programme, sous la forme d’une sonatine en un seul mouvement, en mesure 5/4. Le thème descendant est entendu dès le début, après quelques mesures de mouvement ascendant (optimiste mais inquiétant), et prend le dessus jusqu’à la fin, lorsque nous entendons le motif ascendant d’origine dans un nouveau contexte tragique. Dix courtes notes explicatives guident l’interprétation de l’auditeur. Le dernier commentaire parle de « la nature toute puissante et vengeresse ».
Bien que je trouve cette vision de la nature inutilement sombre, la pièce est bien construite et musicalement intéressante. Je pense qu’un public le trouverait compréhensible, et l’ambiance est tragique comme il se doit. Je recommande de faire connaissance avec cet improvisateur et compositeur de talent.
Jonathan B. HALL, Fago, ChM, in
The American Organist
(traduit de l’anglais)
Luc Dupuis dit avoir une prédilection pour la musique symphonique française. Ce triptyque, dans lequel résonnent les influences de Vierne, Alain et Duruflé, en témoigne. Les miniatures se prêtent à une interprétation intégrale, mais elles peuvent également être utilisées comme œuvres autonomes, par exemple comme intermezzo musical lors d’une célébration. J’ai pris beaucoup de plaisir à les jouer toutes les trois.
Joost VAN BEEK in De Orgelvriend,
Pays-Bas (Traduit du néerlandais.)